Le 4 mars 2018, Sergei Skripal (un ex-agent double pour le Royaume-Uni et la Russie) et sa fille font l’objet d’une tentative d’assassinat à Salisbury, au Royaume-Uni. Comme nous vous l’expliquions, il est avéré que le poison utilisé contre les Skripal est un agent innervant développé par la Russie, le Novitchok.
La Première ministre britannique Theresa May monte alors au créneau et demande des explications au Président russe Vladimir Poutine, qui refuse de se soumettre à la dead line imposée par May. Les conséquences sont immédiates : le gouvernement britannique ordonne l’expulsion de 23 diplomates russes hors de son territoire. En geste de solidarité, les Etats-Unis et la France affirment très vite leur soutien à l’action britannique.
Aujourd’hui, ce sont plus d’une centaine de diplomates russes suspectés d’être des espions pour le Kremlin qui se sont fait expulser hors d’une vingtaine de pays alliés du Royaume-Uni, en geste de solidarité pour ce dernier. Les Etats-Unis ont expulsé une soixantaine d’officiels russes, dont une douzaine travaillant à l’Organisation des Nations Unies. La France et l’Allemagne ont exclu 4 agents chacune, là où l’Ukraine comptabilise 13 expulsions. Des actions saluées par Theresa May, qui parle de la « plus large opération collective d’expulsion d’agents des renseignements russes de l’Histoire ».
De son côté, la Nouvelle-Zélande, membre du Commonwealth, a rejoint ce mouvement de solidarité internationale. Mais, d’après la Première ministre Jacinda Ardern, « il n’y a pas d’individus qui correspondent à ce profil en Nouvelle-Zélande ». Il n’y aurait donc pas d’agents russes en Nouvelle-Zélande !
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